Cette première commission de l’année 2012 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste (Coordonateurs Histoire et géographie, collège Havila et collège Boaouva Kaleba). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Kapia Wahmetu et Ludmilla Gnavit (Collège Do Neva), Pierre N’gaiohni (Collège Eben Eza), Maryline Wagino (Collège Havila), Robert Naxue (Collège Hnaizianu), Yaelle Tautuu (Collège Taremen), Irwin Assawa (Lycée agricole de Do Neva), Marcel Coste (Collège Boaouva Kaleba). Non représentés : collèges Baganda, Dö Mwà et lycée Do Kamo.
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Enseignant | Etablissement | |
---|---|---|
Maryline Wagino | Collège Havila | fmwagino@nautile.nc |
Robetr Naxue | Collège Hnaizianu | cebureso@yahoo.fr |
Yaelle Tautuu | Collège Taremen | leya.tau@live.fr |
Kapia Wahmetu | Collège Do Neva | donevacollege@yahoo.fr |
Marcel Coste | Collège Boaouva Kaleba | marcelcoste@laposte.net |
Irwin Assawa | Lycée agricole Do Neva | irwinassawa@gmail.com |
Pierre N'gaiohni | Collège Eben Eza | pierre.ngaiohni@hotmail.fr |
A. Tests de 6ème 2012
Les résultats sont disponibles sur le site de l’ASEE avec ceux de français et de mathématiques.
Rang | Nom | Français | Mathématiques | Histoire-géographie | Moyenne |
---|---|---|---|---|---|
1 | Hnaizianu | 43.2 % | 47.0 % | 56.8 % | 49.0 % |
2 | Eben Eza | 46.0 % | 41.8 % | 45.9 % | 44.6 % |
3 | Havila | 45.4 % | 46.7 % | 36.1 % | 42.7 % |
4 | Taremen | 46.3 % | 34.7 % | 43.6 % | 41.5 % |
5 | Do Neva | 49.5 % | 37.1 % | 31.2 % | 39.3 % |
6 | Boaouva Kaleba | 42.3 % | 39.3 % | 34.9 % | 38.8 % |
7 | Baganda | 37.3 % | 38.7 % | 37.3 % | 37.8 % |
8 | Dö Mwà | 43.3 % | 33.8 % | 26.4 % | 34.5 % |
- | ASEE | 44.0 % | 39.9 % | 39.0 % | 41.0 % |
Rang | Nom | Français | Mathématiques | Histoire-géographie | Moyenne |
---|---|---|---|---|---|
1 | Hnaizianu | 8.6 | 9.4 | 11.4 | 9.8 |
2 | Eben Eza | 9.2 | 8.4 | 9.2 | 8.9 |
3 | Havila | 9.1 | 9.3 | 7.2 | 8.5 |
4 | Taremen | 9.3 | 6.9 | 8.7 | 8.3 |
5 | Do Neva | 9.9 | 7.4 | 6.2 | 7.9 |
6 | Boaouva Kaleba | 8.5 | 7.9 | 7.0 | 7.8 |
7 | Baganda | 7.5 | 7.7 | 7.5 | 7.6 |
8 | Dö Mwà | 8.7 | 6.8 | 5.3 | 6.9 |
- | ASEE | 8.8 | 8.0 | 7.8 | 8.2 |
Cliquez sur le lien suivant pour obtenir les résultats détaillés par établissement, par classe : Résultats en ligne (mot de passe sur demande à la direction)
Il est rappelé que :
- les tests sont des tests-diagnostic à l’entrée en 6ème et que durant l’année, les programmes sont l’occasion de revoir les repères et consolider les bases méthodologiques ; il faut prévoir 1 heure pour chaque test d’histoire et de géographie.
- D’autre part, pour que la comparaison des résultats soit pertinente, les conditions de passage doivent être les mêmes dans tous les collèges.
- l’année en 6ème commence par l’éducation civique avec pour 1er thème « le collégien » ; ce qui se justifie d’autant plus avec l’accueil de l’élève à la rentrée. Ainsi, celui-ci prend ses marques dans le collège et dans la classe sans aborder ni l’histoire ni la géographie.
- dans les collèges ayant plusieurs classes de 6ème, il faut faire passer les tests dans le même créneau horaire. Dans ce cas, le professeur d’histoire et géographie a la charge de communiquer avec le collègue ou le surveillant qui fera passer le test et lui expliquer les consignes. Puis, au moment du test en classe, les consignes sont données clairement à tous les élèves sans explication ou aide aux élèves. Car il s’agit aussi d’évaluer leurs capacités à lire et comprendre les consignes.
Les tests doivent être en cohérence avec les nouveaux programmes du primaire qui sont disponibles sur le site de la DENC Direction de l’enseignement de la Nouvelle-Calédonie. C’est pourquoi certaines questions relevant des repères chronologiques ont été revues : ex. 1988 : Accords de Matignon et non plus 26 juin 1988. De même, l’ordre des exercices sera modifié pour une approche plus didactique.
Suite à la proposition de Michel Malgouzou, une nouvelle mise en page ainsi qu’une modification de l’évaluation permettra la mise au format J’ADE. Michel assurera tout l’aspect technique et nous demandera de faire le suivi et la relecture attentive. L’idée de relier les 2 tests dans un même livret n’est pas retenue car les tests sont passés en 2 heures distinctes et l’élève pourrait être tenté de regarder ou faire la seconde épreuve dès la 1ère heure. On gardera donc les tests en 2 parties séparées.
B. Les nouveaux programmes de 4ème en histoire et géographie
Mis en place à la suite de notre stage avec l’IPR en octobre 2011.
En annexe : les programmes nationaux et les programmes néo-calédoniens sont disponibles dans ce fichier zip : [download id= »26″]
Ils sont dans la continuité des programmes de 6ème et de 5ème ; il faut penser à enseigner dans le même esprit.
Il faut bien lire les programmes qui indiquent la démarche à suivre selon les chapitres.
En histoire, enseigner à partir des entrées : choix entre des études au sein d’un thème ou partir d’exemples.
En géographie, enseigner par études de cas et la démarche inductive. Ce n’est pas une démarche scientifique mais pédagogique : on passe du concret à l’abstraction, de l’étude de cas à la généralisation avec des concepts qu’on illustre ensuite avec des exemples.
En éducation civique, enseigner par une mise en situation, du particulier à l’universel. Cela permet de passer du concret pour les élèves à la généralisation ; d’une situation vécue aux textes de loi.
Problématiser la leçon, donner du sens à chacun des thèmes : une question est posée au début de la séance et il nous faut y répondre dans l’heure.
S’appuyer sur les compétences du socle commun
Intégrer le socle commun pour définir les objectifs d’apprentissage et bâtir les évaluations ; chercher à mettre en œuvre les compétences de manière transversale.
Intégrer l’enseignement de l’histoire des arts
Sans heures attribuées, l’histoire des arts (HiDA) est déjà dans nos programmes mais il faut le faire avec d’autres professeurs : 2 ou 3 thèmes à travailler en commun avec d’autres professeurs et 5,6 par an dans notre discipline avec les élèves.
S’appuyer sur les fiches eduscol « ressources pour faire la classe » disponibles sur internet. On peut aussi consulter le site : www.ac-besancon.fr
Pour chaque chapitre, une aide à la mise en œuvre des programmes est disponible : problématiques / des supports d’étude – études de cas – possibles / Une mise en perspective / Pièges à éviter / Pour aller plus loin : bibliographie ou sitographie.
La parité obligatoire est à respecter dans le découpage horaire entre l’histoire et la géographie. Sur 100 heures d’enseignement par an : (évaluations incluses) : 40 heures en histoire ; 40 heures en géographie ; 20 heures en éducation civique.
Histoire
Le programme est resserré sur 2 siècles : les XVIII° et XIX° siècles.
On enseigne les révolutions (française, politiques et industrielle) avec l’idée de rupture. Le temps est structuré par des périodes et des événements.
On évitera de :
- consacrer trop de temps à une approche factuelle dans les ruptures révolutionnaires ; d’où l’obligation de problématiser et simplifier
- sacrifier le XIX° siècle : il faut lui consacrer 50% du temps d’enseignement. Le XIX° siècle est important pour comprendre le XX°, il voit la 1ère mondialisation se dérouler.
- « recycler » l’ancien programme.
Géographie
On étudie des « approches » de la mondialisation et non « la mondialisation », des approches selon 3 principes :
- La mondialisation est la grille de lecture du monde la plus opérante avec celle du développement durable dès la 5ème car on comprend l’interaction des acteurs.
- Étudier la mondialisation en géo, c’est lire des réalités spatiales à différentes échelles : analyse systémique, spatiale et sociale de la mondialisation ; le point clé du raisonnement géographique est le jeu central des échelles. Il existe des liens entre les territoires, ce ne sont pas des isolats.
- L’importance de la notion de réseaux : la superposition d’une logique de réseau au-dessus de la logique ancienne ; les territoires se recomposent à toutes les échelles.
Avec les élèves
- Le fil conducteur: la mondialisation et ses effets sur les territoires.
- La mondialisation crée des solidarités et des concurrences, donc une hiérarchisation.
- La mondialisation est mise en images(cartes, croquis, photos, paysages) dans les études de cas et les exemples.
- Initiation au langage cartographique : 3 croquis obligatoires (non limité) : pôles et flux majeurs des échanges mondiaux, organisation du territoire des Etats-Unis et organisation du territoire d’un pays émergent) et élaboration progressif d’un croquis de l’organisation du monde actuel à partir des études de cas.
- Les Etats-Unis sont étudiés à partir d’exemples mais dans le prisme de la mondialisation.
- La partie III – Questions sur la mondialisation peut être traitée en cours d’année (après les firmes transnationales (FTN) par exemple).
La classe de 4ème poursuit ainsi les nouveaux programmes mis en place depuis 2009 en 6ème où les entrées dans un thème se font toujours par un exemple représentatif en histoire et par les études de cas en géographie. Avec le même problème de la difficulté de la mise en perspective car il faut éviter que les élèves ne prennent l’exemple et le cas étudié pour modèle. Mais àsuivre la méthode inductive qui part toujours et exclusivement du particulier, on risque de mener les élèves à une seule démarche intellectuelle : la généralisation abusive voire la caricature … à nous de veiller à toujours bien nuancer.
Et comment donner un sens à un cours d’histoire sans repères dans le temps c’est-à-dire sans chronologie où le programme est découpé en thèmes ? Par ailleurs, quelle est la place des programmes adaptés dans ces nouveaux programmes ? L’histoire ou la géographie locales ou régionales ne sont étudiées qu’à travers d’exemples et d’études de cas selon des thèmes imposés par les programmes nationaux et non plus pour elles-mêmes. À l’heure du transfert de compétences, n’est-ce pas un recul ?
La classe de 3ème est le dernier niveau des nouveaux programmes d’Histoire-géographie | Education civique (HGEC) qui laissent une grande place à l’histoire politique et institutionnelle (émergence des cités-États en 6ème, l’évolution politique de la France de 1815 à 1914 en 4ème, la vie politique en France au XX° siècle en 3ème). L’histoire politique et militaire est privilégiée à l’histoire sociale et aux faits matériels et les apprentissages basés sur des concepts abstraitssont assez difficiles pour les élèves.
En annexe, les nouveaux programmes 3ème : l’histoire porte sur le XX° siècle à partir de thèmes sur les grandes mutations scientifiques et technologiques, économiques et sociales puis les guerres et les régimes totalitaires, la géopolitique mondiale depuis 1945 et la vie politique de la France ; la géographie porte sur la France et l’Union européenne.
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C. L’histoire des arts en classe de troisième
Un tour de table a permis d’échanger sur les expériences dans chaque établissement depuis 2010. Cette année, de nouvelles modalités sont définies pour l’oral en 3ème.
En annexe : la circulaire de novembre 2011 et la note de service de l’IPR d’Arts Plastiques.
À consulter : compte rendu de la Commission d’Arts Plastiques 2012
Mise en place L’Histoire des arts (HiDA) s’appuie sur des œuvres d’art connues et reconnues au niveau mondial, national ou local.Les professeurs déterminent un corpus d’œuvres (8 à 10 œuvres en 3ème) qui appartiennent à des champs artistiques variés. Une œuvre est étudiée par au moins 2 professeurs : chaque enseignant étudie l’œuvre dans son cours selon sa programmation, à son rythme avec les approches de sa discipline. À partir des cours différents, l’élève construit un « regard croisé » sur l’œuvre et fait une synthèse qu’il pourra présenter pour l’examen oral. D’autres œuvres peuvent compléter ce corpus, les enseignants peuvent aussi choisir des œuvres à partir de thématiques communes. Par leur travail, les élèves développent leur curiosité et leur sensibilité artistiques ainsi que leur prise de parole organisée (compétences C1: maîtrise de la langue française / C5 : culture humaniste / C7 : autonomie et responsabilité développées).
Les équipes pédagogiques suivent les élèves et définissent la nature, la forme et la quantité de travail personnel :
- exposé, diaporama, collage, planche documentaire, performance musicale ou théâtrale…
- travail de synthèse sur une œuvre étudiée en classe par plusieurs disciplines
- ou travail de recherches personnelles autour d’une œuvre ou d’un aspect de la thématique si le travail a été amorcé en classe ; dans ce cas, les professeurs aident à la réalisation de ce travail
Le cahier d’HiDA ou une clé USB permet de garder la trace des apprentissages, des productions personnelles, des œuvres étudiées en classe et les références partagées avec d’autres disciplines mais aussi des éléments personnels liés à des recherches, des expositions, des sorties pédagogiques et culturelles …
Sur le bulletin, une appréciation est portée.
Pour l’oral d’examen, chaque candidat ou groupe de candidats doit présenter une liste de 5 « objets d’étude » avec, s’il le souhaite, un dossier. La liste est validée par les professeurs et déposée cinq jours avant la date prévue de l’épreuve.
Rappels
- « tout objet d’étude » est abordé durant l’année. Par exemple, une ou plusieurs œuvres d’art du patrimoine local, national ou mondial, le travail d’un artiste, un mouvement artistique, une manifestation artistique ou culturelle …
- « tout objet d’étude » peut s’appuyer sur un ou plusieurs documents
- ou sur une réalisation personnelle ou collective : dossier, diaporama, vidéo, expo …
- Le dossier reste facultatif.
- Sur les 5 objets d’étude, l’élève doit choisir au moins 3 des 6 domaines artistiques et 1 ou 2 objets d’étude peuvent porter avant le XX° siècle. En 3ème, la période étudiée est le XX° siècle mais l’élève peut faire référence à des œuvres antérieures si elles ont un lien avec celle(s) étudiée(s), le cadre temporel doit rester souple.
Modalités de l’oral
- Le candidat recevra une convocation individuelle pour l’examen oral et sa famille est prévenue au 2ème trimestre.
- L’élève peut présenter une candidature individuelle ou en binôme ; l’évaluation est alors individuelle en fonction de la prestation orale de chaque candidat.
- Le jury est composé de 2 professeurs dont l’un d’arts plastiques, d’histoire ou de français et l’autre est un professeur qui n’a pas encadré la préparation du candidat.
- L’épreuve orale sera organisée au cours d’une journée banalisée.
- La note obtenue par le candidat ne sera transmise ni à l’élève ni à sa famille.
- Le jury choisira un des sujets présentés sur la liste des 5 objets d’étude par l’élève.
- Les élèves seront informés des critères d’évaluation utilisés.
L’épreuve orale se compose de deux parties :
1. L’exposé devant le jury : durant 5 minutes, l’élève présente et analyse une œuvre qu’il a choisie et qui peut être complétée par une réalisation personnelle. Il ne doit pas réciter et sera valorisé s’il s’appuie sur un travail personnel, une production, une réalisation pour mettre en valeur ses connaissances et ses compétences ex. un diaporama ou une vidéo.
2. L’entretien avec le jury durant 5 minutes cherche à combler les manques de l’exposé, le compléter ou l’enrichir.
La note d’examen et l’appréciation tiennent compte des 2 parties de l’oral. La production personnelle ou la prestation ne sont pas évaluées en tant que telles, le jury n’évalue pas la qualité technique de la production ou de la prestation ou les choix de l’élève mais la pertinence, les raisons de sa réalisation et de ses choix et les élèves doivent être mis au courant de la grille d’évaluation et des critères retenus.
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D. Nouveau diplôme national du brevet 2013
Selon le B.O. n° 13 du 29-3-2012, la nature des épreuves d’HGEC est modifiée. Elle dure toujours 2 heures et se compose de 3 parties distinctes et obligatoires :
- La partie Histoire notée sur 13 est constituée des questions sur des repères chronologiques ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement un regard critique à apporter (intérêt ou limites du document).
- La partie Géographie notée sur 13 est constituée desquestions sur des repères spatiaux ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement une tâche cartographique simple à réaliser.
- La partie Éducation civique notée sur 10 est constituée de questions sur les valeurs, principes, notions, acteurs ; des questions ou consignes sur un document lié au programme.
La maîtrise de la langue est notée sur 4 points.
Ce nouveau diplôme national du brevet (DNB) sera mis en place en juin 2013 en métropole, d’ici là, il est possible de consulter les sites académiques, lire les forums et se procurer des annales.En HGEC, les nouvelles épreuves seront liées aux nouveaux programmes de 3ème applicables en 2013.
On peut déplorer la disparition du paragraphe argumenté, cet exercice de rédaction raisonnée qu’il ne faudra toutefois pas négliger pour préparer le lycée et remarquer que pour les 3 épreuves, le travail demandé ne porte que sur un seul document. Les exigences semblent moins grandes : plus de mise en relation de 2 ou 3 documents, incitation à la récitation plus qu’à la réflexion…
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E. Nouveau CAER-CAPES interne
L’épreuve d’admissibilité du Capes interne/Caer d’histoire et géographie est modifiée (J.O.du 3 mai 2011). Les épreuves écrites sont remplacées par la constitution d’un dossier de «reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle» (RAEP) par le candidat.
Au moment de l’inscription, le candidat choisit dans quelle discipline va porter son dossier RAEP, soit sur l’histoire, soit sur la géographie. L’épreuve d’admission reste sensiblement la même : l’« analyse d’une situation d’éducation » à partir d’un dossier proposé par le jury dans la discipline, histoire ou géographie, non choisie pour l’épreuve d’admissibilité.
- La première partie (2 pages dactylographiées maximum) décrit les responsabilités confiées au candidat dans les différentes étapes de son parcours professionnel. Elle est importante et à lier à la seconde partie.
- La seconde partie (6 pages dactylographiées maximum) est disciplinaire et fait état d’une « analyse précise », une séance, voire une séquence qui met en évidence :
- les apprentissages
- les objectifs
- les progressions
- les résultats de cette réalisation
Le candidat peut joindre des exemples de travaux d’élèves (2 pages maximum).
Les critères d’appréciation du jury porteront sur :
- la pertinence du choix de l’activité décrite ;
- la maîtrise des enjeux scientifiques, didactiques et pédagogiques de l’activité décrite ;
- la structuration du propos ;
- la prise de recul dans l’analyse de la situation exposée ;
- la justification argumentée des choix didactiques et pédagogiques opérés ;
- la qualité de l’expression et la maîtrise de l’orthographe et de la syntaxe.
Le dossier doit respecter des consignes de dactylographie : en Arial 11, interligne simple, sur papier de format 21 × 29,7 cm et de présentation : dimension des marges : droite et gauche : 2,5 cm ; à partir du bord (en-tête et pied de page) : 1,25 cm ; sans retrait en début de paragraphe.
Le dossier de RAEP est à retourner en double exemplaire au Ministère avant le 1er février et doit être signée par le chef d’établissement (Directeur du collège). Il faut donc prendre ses précautions avant le départ des grandes vacances.
Quelques conseils
– Consulter régulièrement le site du Ministère de l’éducation nationale (http://eduscol.education.fr/) et les sites disciplinaires académiques, participer aux formations : l’APEP (via l’ASEE) en propose une en fin d’année (1ère session le vendredi 24 août 2012).
– Bien choisir la situation pédagogique présentée : Séquence ? Séance ? Démarche ? Documents ? Mise en œuvre ? Évaluation ?
– Montrer ce qui a été construit et les effets de l’activité sur les élèves.
– Être attentif à la dimension scientifique ; à la qualité des documents utilisés en classe ; à la cohérence du dossier.
Pièges à éviter
- Méconnaissance des programmes et référentiels, des grands enjeux scientifiques de la discipline, des grandes problématiques, des démarches en cours dans la discipline.
- Faire un « copier / coller » d’une séquence ou séance trouvée sur un site Internet.
- Utiliser une séquence ou séance que le candidat n’a pas mise en œuvre ou observée.
- Proposer une séquence ou une séance irréalisable, trop restreinte ou trop vaste.
- Construire un dossier uniquement descriptif sans analyse et sans prise de recul.
- Utiliser un « métalangage » pour impressionner le jury.
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F. Questions diverses
L’inscription aux stages du PAF : « les nouveaux programmes 3ème » avec l’IPR où il sera certainement question du nouveau DNB ; les « TICE en Histoire et géographie» ; en éducation civique « enseigner la justice » avec l’intervention de professionnels de la justice sur l’exercice de la justice en NC, le droit coutumier et la justice des mineurs ; et des stages en histoire des arts …
Le thème sur « le socle commun des connaissances et des compétences » n’a pas pu être débattu par manque de temps. Il a simplement été rappelé que :
- le livret personnel de compétences est obligatoire pour l’obtention du DNB
- une discipline participe à l’acquisition de plusieurs compétences
- l’acquisition d’une compétence demande laparticipation de plusieurs disciplines
Pour sa mise en place, les équipes disciplinaires et pédagogiques doivent se concerter et s’accorder sur les critères communs de réussite.
Chaque professeur doit donc :
- définir les items qui font l’objet d’un apprentissage et d’une évaluation
- expliciter ces items auprès des élèves et préciser les critères de réussite
- utiliser un outil de recueil et de suivi des réussites des élèves
- informer l’élève sur ce suivipour le rendre acteur et responsable de sa propre formation.
Maryline Wagino et Marcel Coste
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