En 2017, les élèves de 6ème de l’Alliance Scolaire (ASEE) passaient les tests nationaux que leurs homologues métropolitains avaient passés en 2015.

ASEE et métropole : – 31 % en français et – 45 % en mathématiques

Le vice-rectorat vient de nous communiquer des tableaux globaux. Le pourcentage de maîtrise des compétences du français (C1) et des mathématiques (C3) étaient respectivement de 82,2 % et de 71,8 %. Pour la Nouvelle-Calédonie (territoire classé avant-dernier juste devant la Guyane), les résultats étaient de 69,1 % en français et de 50 % en mathématiques. Pour l’Alliance Scolaire, les pourcentages descendaient à 51,5 % en français et à 27,5 % en mathématiques. En comparaison des résultats de la métropole, la différence dans les résultats s’établissent en C1 à -31 % et à – 45 %. En comparant les chiffres pour la Nouvelle-Calédonie, les différences sont de – 17,5 % et de – 22,5 %.

IdZoneFrançaisEcartMathématiques EcartElèves défavorisés (%)
1Métropole82.2 %071.8 %041 %
2Nouvelle-Calédonie Public72 %-10.254.08 %-17.7252 %
3DDEC63.44 %-18.7641.48 %-30.3256.3 %
4Nouvelle-Calédonie Privé59.67 %-22.5336.46 %-35.3449.8 %
5FELP55.56 %-26.6420.41 %-51.3967 %
6Alliance Scolaire (ASEE)51.49 %-30.7127.44 %-44.3643.9 %

Ses résultats sont très inquiétants. Pour les établissements de la DDEC par exemple, les différences sont bien moindres. Bien sûr il s’agit de résultat par institution et nous n’avons pas la répartition des résultats par établissements. Dans les résultats procurés par le vice-rectorat, le score moyen national est de 250. Pour que la maîtrise de l’élève en français soit validée, le score à obtenir est de 205 et en mathématiques de 220.

Le tableau que l’animation secondaire a réalisé permet de calculer les scores de chaque établissement (leur moyenne). On peut noter que les établissements ne scolarisent pas la même population et que malheureusement, il existe une inadéquation entre les ressources pédagogiques (années d’expérience, professeurs n’exerçant que dans leur valence) et les défis à relever que soulignent les résultats à ces tests de 6ème. La solution d’un travail par bassin avec les autres institutions (Public, DDEC, FELP) représente le meilleur moyen de fournir à nos petits établissements un encadrement stable et formé : on pourrait dès lors imaginer des professeurs travaillant dans plusieurs établissements et sur le long terme. Cela pose bien sûr la question du statut de ces enseignants. Au vu des résultats de ces évaluations, il en va de l’avenir des enfants que nous scolarisons dans nos établissements.

IdZone ou établissementFrançaisEcartMathématiquesEcart
A1Métropole25002500
A2Nouvelle-Calédonie Public235-15231-19
A3DDEC224-26217-33
A4Nouvelle-Calédonie Privé220-30204-46
A5FELP216-34203-47
A6Alliance Scolaire (ASEE)210-40204-46
1Havila249-1234-16
2Hnaizianu241-9227-23
3Dö Mwà224-26215-35
4Baganda220-30227-23
5Taremen215-35175-75
6Boaouva Kaleba191-59181-69
7Do Neva185-65227-23
8Eben Eza154-96146-104

La population scolaire de l’ASEE n’est pas la plus défavorisée du Territoire

L’étude métropolitaine prend également en considération le niveau socio-économique des élèves (revenu disponible en fonction de la profession des parents). Si l’on compare les établissements de la seule Nouvelle-Calédonie, l’Alliance Scolaire ne fait pas mieux que les établissements publics et ceux de la DDEC. Bien au contraire, il y a moins d’enfants défavorisés dans les collèges de l’ASEE que dans les autres institutions du Territoire. Une explication simple : les plus grosses poches de pauvreté se situent en Province Sud (phénomène des squats inconnu dans les Îles et au Nord).

Ainsi sur les 198 élèves de 6ème dont la catégorie socio-professionnelle a été renseignée (voir plus bas les remarques concernant le manque de données sociales), la répartition des élèves de l’ASEE est la suivante :

  • 43,9 % d’élèves dits défavorisés
  • 36,5 % d’élèves ayant le niveau moyen des habitants de Nouvelle-Calédonie
  • 13,6 % d’élèves favorisés
  • 6,1 % d’élèves très favorisés

Le fait d’obtenir des résultats très mauvais dans les deux compétences (C1 et C3) ne peut donc  pas s’expliquer par l’origine sociale des élèves. Le tableau suivant montre la répartition en classe sociale des élèves de Nouvelle-Calédonie et les résultats aux évaluations.

InstitutionDéfavorisésNiveau moyenFavorisésTrès favorisésTotalNon déclarés
DDEC (Nombre)3781609142671
DDEC (%)56.3 %23.8 %13.6 %6.3 %100 %10 %
Nouvelle-Calédonie (Nombre)20918015234114246
Nouvelle-Calédonie (%)49.2 %18.9 %12.3 %9.7 %100 %9 %
Alliance Scolaire (Nombre)87722712198
Alliance Scolaire (%)43.9 %36.4 %13.6 %6.1 %100 %32 %

Première conclusion : l’Alliance Scolaire en accueillant un public dont le niveau social (de revenus) n’est pas différent des élèves de la Nouvelle-Calédonie obtient des résultats inférieurs à ceux des autres institutions éducatives du pays (Public et DDEC). Bien sûr, nos collèges accueillent des élèves des écoles primaires du public et il faudrait également effectuer une analyse fine des résultats par provenance du primaire.

Il faut également noter le pourcentage d’élèves dont les directions administratives des établissements de l’Alliance Scolaire ne mentionnent pas la classe sociale (Professions et catégories socioprofessionnelles | PCS). Sur l’ensemble du Territoire, ce non renseignement (NR) atteint les 9 %, il est de 32 % dans l’ASEE. A noter également de grosses différences entre nos collèges : (Havila : 0 % de PCS non renseignées contre 88 % pour le collège Baganda).

Une donnée est cependant absente de l’étude nationale, la composition ethnique des populations scolaires. Nos établissements scolarisent une population à plus de 90 % kanak. Une hypothèse serait que les élèves kanak a niveau social égal font moins bien que les autres ethnies du Territoire. Mais cette donnée est absente des statistiques nationales qui ne peuvent contenir de manière légale ces données.

Autre hypothèse : nos écoles primaires n’ont pas du tout appréhender l’enseignement par compétences, ce qui en principe permet d’être en cohérence avec les évaluations nationales qui rappellent dans le document du ministère de l’Education nationale sont celles des compétences du socle en début de 6e.

En cliquant sur la vignette ci-dessous, vous pourrez consulter l’analyse des résultats de ces évaluations communes (2015 pour la métropole et 2017 pour la Nouvelle-Calédonie).

 

Vous pouvez également télécharger directement le rapport en cliquant sur le lien suivant :

Rapport du ministère de l’Education nationale | évaluations communes 2015 -2017

Cet article présente le contenu la formation des 12 et 13 septembre 2018 s’étant déroulée dans la salle informatique de l’APEP.
La séquence étudiée prend pour texte d’appui, le conte oriental Ali Baba et les quarante voleurs (traduction d’Antoine Galland) tiré du recueil des Mille et une nuits.

La formation s’organise de la manière suivante.

Mercredi 12 septembre | matinée

  1. Descriptif de la séquence
    A.1 Atelier : remplir le descriptif de la séquence
    A.2 Mise en commun
    A.3 Découpage en séances (équilibre, durée)
    A.4 Rappel sur la progression annuelle
  2. Lancement de la séquence
    B.1 Atelier : lancement de la séquence par les éléments culturels
    B.2 Mise en commun

Mercredi 12 septembre | après-midi

  1. Approche concernant l’œuvre complète
    C.1 Atelier : comment faire lire une œuvre complète à ses élèves
    C.2 Mise en commun
  2. Outils de la langue
    D.1 Atelier : comment relier l’étude de la langue à l’œuvre étudiée (grammaire, vocabulaire)
    D.2 Mise en commun
    D3. Présentation de Quizlet
    D4. Manipulaire de Quizlet
    D5. Utilisation de Quizlet.live

Jeudi 13 septembre | matinée

  1. Approche des textes écrits étudiés en classe
    E.1 Atelier : Stratégies d’approche du texte littéraire
    E.2 Mise en commun de l’atelier
    E.3 Faire lire les élèves
  2. Utilisation des extraits audios et vidéos
    E.1 Utilisation d’Audacity
    E2. Utilisation d’Avidemux
    E3. Exercices pratiques avec Audacityé et Avidemux

Jeudi 13 septembre | après-midi

  1. Evaluations
    F1 Atelier : Quels types d’évaluations pour la séquence étudiée
    F2. Mise en commun
    F3. L’écriture d’invention
  2. Travailler l’oral
    H1 Atelier : quelle approche du travail de l’oral lors d’une séquence ?
    H2. Mise en commun
    H3. Enregistrer ou filmer ses élèves

Ateliers

  • A.1 : Descriptif de la séquence
    Votre descriptif doit contenir les éléments suivants : Questionnement, Problématiques abordées, Thématiques de la classe de 5e, Objectifs de la séquence, Documents d’appui, outils de la langue (orthographe, vocabulaire, grammaire), Expression écrite, expression orale, Exposé, Apport TICE
  • B.1 : Lancement de la séquence
  • C1 : comment faire lire une œuvre complète à ses élèves
  • D.1 Comment relier l’étude de la langue à l’œuvre étudiée (grammaire, vocabulaire)
  • E.1 Stratégies d’approche du texte littéraire
  • F1  Quels types d’évaluations pour la séquence étudiée ?
  • H1 Quelle approche du travail de l’oral lors d’une séquence ?

Ressources et liens

 

Extraits audio et vidéo utilisés pour la formation

 

Dans le cadre du projet « foot à l’école », ce sont près de 130 élèves du primaire de l’ASEE qui se sont rassemblés au CTE (Centre Territorial d’Entrainement) de Paita. Ils sont venus de Yambe (Pouebo), de Ouelis (Temala Voh), de Bopope (Koné) pour la province nord, d’Ebeneza (Ouvéa), de Hunöj (Lifou) pour la province des ïles. Ils se sont donnés rendez-vous le vendredi 13 juillet afin de clôturer ce projet. Une organisation initiée par la 3F (Fédération Française Football) relayée par son partenaire calédonien la FCF (Fédération Calédonienne de Football). Le projet a été conduit par Matthieu Delcroix (Conseiller Technique Fédéral du Football d’Animation à la FCF) en collaboration avec notre référent de l’ASEE. Il a été conçu en deux parties : d’abord le volet sportif en septembre 2017 sous la forme d’animations prises en main par des éducateurs provinciaux. Ensuite le volet culturel/artistique en ce début d’année 2018 avec la production d’œuvre inspirée par la thématique du « supporteur de demain ».

Les enfants des 5 écoles de l’ASEE et ceux de Ouare de la DDEC (Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique) ont donc participé à une journée sous le signe du mondial 2018. Ils étaient tous venus défendre leurs couleurs (14 nations européennes et américaines). A cette occasion les organisateurs leur avaient proposé du foot à 5, du beach soccer et une activité de sensibilisation à la déficience visuelle « Cessi-foot » encadrée par des membres de l’Association Valentin Hauy. Les enfants ont été soigneusement préparés pour l’occasion par leurs enseignants et par les bénévoles de la journée.

Ce fut une journée très riche pour les enfants. Ils ont rencontré leurs camarades de l’ASEE et de l’enseignement catholique : « Maitresse nous parle toujours de leur école et des élèves mais là on les a vu en vrai » raconte un élève de CM2. Ils ont également été impressionnés par les moyens mis en œuvre par la FCF pour les accueillir (Transport, hébergement, repas) et pour rendre leur séjour le plus agréable possible. auy Hauthh

A la fin de la journée, les participants sont repartis tous joyeux et fiers de ramener dans leurs bagages les dotations de la FFF. Le maillot de l’équipe de France, dédicacé par Didier Deschamps  le sélectionneur de l’équipe de France a été offert à la lauréate Ouaré. Une autre pièce a été remise à l’école de Hunöj deuxième de ce concours.

Ce fut une première pour nos équipes pédagogiques de venir de loin et de se rencontrer autour d’un projet pédagogique dont le fil conducteur a été le sport : « depuis que je travaille à l’ASEE je n’ai jamais participé à une telle rencontre inter régionale qui rassemble nos écoles, et c’est aussi très gratifiant pédagogiquement puisque ça te permet de voir évoluer tes élèves dans un autre cadre, dans un autre contexte … », « On ne pensait pas que ça allait prendre cette ampleur » témoigne un enseignant.

En attendant une prochaine édition les enfants ont rejoint leurs foyers, tous impatients de raconter leur aventure nouméenne.

Comme chaque année, l’Alliance Scolaire lance la campagne de passation des tests POESIE organisée par la DENC pour les cycles 1, 2 et 3.

Dans un premier temps une évaluation orale va être proposée aux élèves de Grande section. Les évaluations écrites de GS, de CE1 et CM2 auront lieu au mois de novembre 2017.

Au sein du service, nous avons nommé comme personne ressource des tests POESIE, M. Jean-Jacques Ihage (tice.asee@canl.nc), animateur TICE du primaire qui travaille en étroite collaboration avec Mme Christine Wawalahahe, secrétaire du service.

chien_bleu_nadja_1280x720Pour les écoles qui ne disposeraient pas d’exemplaire de l’album Chien Bleu, une version à télécharger se trouve à l’adresse suivante  :

Album Chien Bleu

 

 

Le mardi 6 juin 2017 s’est déroulée au Centre culturel Jean-Marie Tjibaou une formation à destination des équipes de direction des collèges de l’Alliance Scolaire (ASEE). Cette formation a été animée par les trois animateurs du secondaire : Aurélie Poyau, Rémy Vanhalle et Michel Malgouzou. La formation a commencé par un compte-rendu de l’expérience vécue par le collège Jeanne d’Arc en la personne de Madame Corinne Durand Degranges, sa directrice, connue pour être une des animatrices du site weblettres.net. Ensuite, des propositions méthodologiques concernant la mise en place des emplois du temps pour l’année 2018 et la répartition des évaluations des items du socle commun par matière et par niveau.

Rémy Vanhalle, Luc Gaulon, Hubert Kauma, Alexandra Chanene, Aurélie Poyau, Eric Gravina, Jamulo Manane, Babeth Siapo, Marcel Menaouer, Hmeleue Lawi, Nathalie Qanune

Directeurs de collèges de l’ASEE

Cette formation n’est bien sûr qu’un premier pas vers la mise en place totale et efficace de la réforme adoptée par le Pays et tirant sa source première de la réforme métropolitaine.

Vous trouverez en pièce jointe un dossier compressé contenant les documents d’appui de cette formation.

Documents de la formation du 6 juin 2017

La commission de sciences de la vie et de la terre de l’année 2014, animé par Rémy Vanhalle (animateur de sciences de l’ASEE), a eu lieu le vendredi 8 août. Les professeurs présents à cette commission étaient : Mme Ajapuhnya Évelyne et M. Lawi Hmeleue (Collège de Havila), M.Tangopi Didier (Collège Eben Eza), Mme Iwe Marie-Danielle (Collège de Taremen), M. Bearune Jean (Collège Dö Mwà), M. Manane Abraham (Collège de Do Neva), M. Song Jacky (Collège de Baganda), et M. et Mme Bahri Hassan et Maryline (Lycée Do Kamo), ainsi que Mme Carole Bernard (Collège Tiéta FELP) en tant qu’invitée.

L’ensemble des professeurs présents a grandement apprécié la présence et les interventions de Madame Perez, notre IA-IPR en SVT.

 

A. Présentation.

La commission des sciences de la vie et de la terre a débuté à 8 h 15. Les enseignants se sont présentés aux membres de la commission et à Mme Perez. Madame Wright Stéphanie du collège de Hnaizianu, s’est excusée. Le lycée agricole de Do Neva, n’a pas été représenté. Il est à noter également que notre collègue du collège de Boaauva Kaleba qui devait être présente n’est pas venue, sans appeler pour fournir un motif d’excuse.

 

B. Présentation des diverses activités, pour la création de la banque de données sur l’environnement calédonien.

Maryline Bahri

Et son mari ont présenté leurs activités. Elle commence par un diaporama de présentation, qui porte sur la première partie, « la biodiversité ».L’enseignant montre les axes de polarités aux élèves. Le document montre des vertébrés endémiques comme le poisson Gobi (eau douce) et le gecko.Les élèves découvrent et travail, il est possible de remontrer les axes en TP. Les documents traités montrent une chauve-souris unique de la région de Hienghène que l’on trouve principalement dans le temple de Tendo.Un contre-exemple sera également pris sur l’étoile de mer pour ses axes de polarités.Notre collègue Carole Bernard rappelle à tous que le terme de reptile n’est plus dans la classification, nous devons utiliser le terme de squamate.

L’enseignante a présenté également  un TP sur Phylogène liée aux diaporamas.

 

Jean Bearune

A présenté plusieurs activités sur différents niveaux. —- — Niveau cinquième géologie externe.

L’activité est basée sur des observations, elle montre de grandes différences entre les deux types de paysages (mine Nakety), il faut retrouver le paysage, les formations, le relief, la présence de l’eau.

Il est demandé de compléter le bilan, possibilité de donner une aide suivant le niveau des élèves.

La troisième activité permet de déterminer deux types de roches, la clé de détermination est fournie. Utilisation d’expériences et un bilan d’expérience est attendu pour cette activité. Une carte sert d’aide suivant le niveau des élèves.

Une photographie montre une cheminée de fée, qui s’est formée à Canala sur de la cuirasse.

Action de l’érosion sur des fissures, elles sont à peine marquées, car on est au début du phénomène.

 

Activité en classe de sixième sur la répartition des végétaux.

 

L’enseignant fournit aux élèves un document déclenchant. L’activité est basée sur la mangrove et les autres facteurs qui peuvent influencer le peuplement des végétaux.

Une séquence vidéo est fournie, elle traite des marais salants.

 

Madame Perez, précise qu’il est important d’être précis dans l’énoncé des activités. Les élèves doivent savoir ce qui les attend (l’élève doit savoir ce que l’enseignant attend comme travail). Madame Perez rappelle que la terminologie des professeurs peut amener à des situations problématiques. L’allègement des informations peut aider les élèves à mieux comprendre.

Il faut que la mise en situation soit également allégée en informations.

Les termes des consignes sont à étudier, elles doivent transmettre uniquement le travail que l’on attend des élèves.

Il faut des repères explicites, dire clairement ce que l’on attendait des élèves, il faut dire ce que l’on attend comme production.

Les enseignants et surtout les activités doivent être très motivants.

L’ensemble des enseignants utilise une modélisation pour leurs activités, leur entête, leur évaluation. Il faut être méfiant, car la modélisation peut par habitude entrainer une surcharge d’informations.

Le socle commun de compétences doit être évalué juste de temps en temps. Le socle représente ce qui compte.

Les élèves doivent être actifs, les élèves doivent travailler.

Réussir les apprentissages.

Nous devons privilégier les apprentissages.

De temps en temps, une mise à l’épreuve permet de vérifier leurs capacités ce qui a pour conséquence une consolidation de leur apprentissage. Méthode qui peut refléter plusieurs aspects, qui peut être écrite ou orale.

« Ce que je leur fais faire doit leur servir »

Il faut donner des exemples du territoire de la Nouvelle-Calédonie, les faire voyager et les ouvrir culturellement.

 

Lawi Hmeleue

Professeur du collège de Havila, présente une tâche complexe, dont la structure est une modélisation.

Pour la faire, il a 6 groupes de 3 élèves. Il présente les documents aux élèves. Il est à noter un manque au niveau de l’autoévaluation.

Madame Perez rappelle que la consigne doit être explicite, les collégiens doivent acquérir quelques notions essentielles alors que les lycées les consolident et en apprennent des nouvelles.

Il est essentiel que les élèves apprennent en travaillant en groupe les connaissances. La répétition des séances de travail pratique a pour but de mettre en place des automatismes qui auront un impact sur les élèves en déclenchant « le goût » pour cette matière.

Quand l’enseignant utilise une séquence vidéo, il faut un réel travail, imposer que les élèves le fassent en groupe pour poser la ou les questions. Par exemple, en groupe, ils travaillent sur quelles questions à poser au professeur ou aux autres élèves, « la méthodologie de questionnement ».

Il faut cultiver la motivation, la recherche et le questionnement pour développer le goût des élèves pour la SVT.

La mémorisation ne doit pas être insignifiante, il faut des rituels d’interrogations qui peuvent être oraux et/ou écrits, par exemple un élève pris au hasard, qui va interroger les autres élèves.

Quand l’activité porte sur une séquence vidéo, il faut un vrai travail, grouper les élèves pour qu’ils élaborent un questionnaire qu’ils poseront au professeur ou aux autres groupes d’élèves.

Il faut cultiver la méthodologie du questionnement.

Le professeur doit obtenir une meilleure motivation, ce qui a pour conséquence de meilleures recherches et un meilleur questionnement.

Il faut changer, inventer les interactions, elles doivent être moins scolaires. Le professeur doit mettre en place un rituel pour vérifier s’ils savent s’interroger.

 

Carole Bernard

Présente une activité du niveau cinquième (évaluation). Carole pousse les élèves à utiliser un tableau, elle demande en une phrase pourquoi le tableau permet de mieux comprendre.

Il faut se demander en quoi le tableau aide à mieux comprendre.

Carole présente également une tâche complexe sur la pêche au dugong (niveau quatrième). Les élèves doivent faire une restitution sur le travail fait.

Notre IA-IPR, Mme Perez nous rappelle que nous ne devons pas utiliser tout le temps, le jeu de rôles, pour la mise en situation. Il faut procéder différemment.

Dans une activité ou une tâche complexe, nous pouvons utiliser du concret (documentations authentiques), comme les lois, les affiches des provinces, des associations.

Cette tâche complexe a une utilité plus poussée, car elle permet aux élèves de s’exercer à la citoyenneté à travers l’attitude (respect individuel menant au respect collectif). Comme les campagnes de prévention, exemple de la campagne contre les IST (santé), où des animateurs et du personnel de la DPASS viennent sensibiliser les élèves.

L’utilisation de documents réels par exemple l’extrait du journal télévisé permet d’utiliser les objets les moins scolaires possible pour créer la mise en situation.

Il est important pour les élèves en difficulté que le professeur utilise des mises en situation plus authentiques et moins scolaires pour augmenter l’intérêt et la motivation.

Activité au niveau sixième, l’élève doit être focalisé sur un travail. Une activité n’est pas réservée à de la méthodologie. On peut demander aux élèves de faire une phrase de conclusion puis de la mutualiser.

Nous ne devons pas demander des choses trop complexes quand les élèves sont en difficultés.

« Quand on normalise de trop on ne voit plus la globalité »

L’élève doit faire ses propres écrits de recherche, de conclusion avant la mutualisation.

Il est important que l’élève arrive à l’idée qui sert de conclusion. Le but de l’élève pendant la séance, c’est de trouver l’idée appropriée.

Le professeur doit varier les méthodologies pour que l’élève s’exprime. Une activité doit aboutir à quelque chose de concret et de précis. Elle peut montrer les différents acteurs régionaux, comme la province, la mairie, les associations, etc. Elle aura alors pour base des documents authentiques.

Par exemple, sur un fond posé par un document venant d’une association, on peut demander aux élèves d’identifier les différents acteurs, elle peut avoir comme but d’éduquer à la citoyenneté les élèves.

Il est important quand on utilise des documents autres que les siens, de renseigner la source d’origine.

Une bonne activité doit se faire sur l’étonnement des élèves.

 

Jacky Song

présente une activité sur les conditions de germination. On retrouve la recherche d’hypothèses et il demande de présenter le problème résolu à l’oral.

Des documents pris dans différents manuels permettent de rappeler que nous devons préserver la propriété intellectuelle en mettant leurs origines.

L’étude de graphisme ne peut se faire qu’après avoir travaillé la fiche méthode, rappeler l’étymologie du graphique.

Toute activité doit intégrer le B2i et l’utilisation du matériel réel.

Jacky nous a présenté également une activité de quatrième sur les risques géologiques.

Le document est une évaluation formative qui est basée sur les risques sismiques, elle est formée d’un texte sur les séismes pris sur le site de l’IRD www.seismes.nc

On peut également utiliser la problématique : « Comment mesurer les risques de tsunami »

À l’aide d’une séquence vidéo, sur les tsunamis qui ne concernent que les séismes qui se produisent en mer.

Jean Bearune, lui préfère le logiciel « Tecnoglob ».

C. Questions diverses

Les professeurs présents ont demandé :

  • De faire une sortie de géologie ou de botanique ou une conférence sur l’addictologie
  • Une commission décentralisée
  • De mettre en place le stage d’ExAO avec M. Frédéric Uyttenov, en fin d’année.
  • Que la commission soit couplée avec une formation. Permettant un espace de formation sur 2 ou 3 jours.

Un des professeurs qui été présent, a demandé que je pose la question à la prochaine commission formation de l’ASEE « Pourquoi l’enseignement privé ne peut pas participer aux formations extérieures au Territoire mis en place par le Plan Académique de Formation ? »

La commission de mathématiques, de l’année 2014, a eu lieu le, vendredi 16 mai 2014. Elle a été animée par Rémy Vanhalle (Animateur de sciences de l’ASEE). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Evelyne Pebou Polae (Collège Boaouva Kaleba), Dalila Messous (collège Baganda), Manoël Gasser (Collège Do Neva), Rémi Champoussin et Ingriid Tieya (Lycée agricole Do Neva), Seleone Tuulaki (collège de Dö Mwà), Damien Aymeric (Lycée Do Kamo), Hervé Pennec (Collège Eben Eza), Edouard Waitronyie et Franck Dubroca (Collège Havila), Pascal Wapae (Collège Hnaizianu), Olivier Levet (collège de Mou – FELP) et Joël Kakue ‘Chef de service du SPP).

 

A.   Présentation

La commission de mathématiques a débuté à 8 h 25. Le professeur Serge Desmet, du collège de Taremen, n’était pas présent, mais il s’est excusé.

Les professeurs du lycée agricole ont demandé à ne pas revenir l’après-midi, car ils n’ont pas le même référentiel que leurs collègues des collèges et ils ne passent pas le même DNB. Je comprends leurs raisons et j’ai donc accepté de les libérer.

La commission a accueilli un collègue de la FELP, M. Levet Olivier qui avait été invité à y participer. L’animateur proposera une invitation aux autres professeurs de mathématiques de la FELP, pour la commission de 2015.

B.   Élaboration du Brevet Blanc de mathématiques

L’ensemble des professeurs de mathématiques ont établi sur quelles parties du programme porteront les exercices du brevet blanc de l’ASEE. Les chapitres choisis sont sur Pythagore, le PGCD, les probabilités, le calcul littéral et les identités remarquables, ainsi que les équations. Ne seront pas traités les exercices sur la géométrie dans l’espace, les statistiques, les racines carrées, les grandeurs caution et produits.

L’ensemble des professeurs a décidé d’abandonner la tâche complexe de l’année dernière, car seuls des élèves exceptionnels avaient pu répondre à cet exercice.

Il a été demandé que chaque exercice soit intitulé de titres plus ou moins humoristiques.

Un échange fructueux s’est alors établi pour choisir les différents exercices :

Exercice 1, portera sur un QCM. Il y aura une question sur les puissances, une question de bon sens, et une question sur les fractions.

Exercice 2, sera un exercice sur Thalès. L’animateur devra changer le dessin, pour le rendre plus attrayant en mettant une photographie d’un pick-up et intituler la zone grisée « zone non vue par le conducteur ».

Exercice 3, pour cet exercice le choix s’est porté sur le PGCD. L’animateur a choisi un exercice comportant des noms scientifiques pour essayer d’enrichir le vocabulaire des élèves tout en utilisant un thème qui leur est proche.

Exercice 4, l’animateur a choisi un exercice portant sur les identités remarquables, je pense qu’il permettra aux élèves de gagner quelques points.

Exercice 5, Manoël Gasser a proposé un exercice de probabilité, en l’adaptant avec des paramètres qui parlent davantage aux élèves comme les clés USB ou les consoles de jeux PSP.

Exercice 6, est un exercice qui traitera du calcul littéral, il mettra en avant les compétences du B2I, car il utilisera un tableau de type Excel.

Exercice 7, il est une redondance du 3. À l’origine il était l’exercice choisi pour traiter les PGCD. Je l’ai déplacé et modifié pour augmenter le nombre de points, il a été adapté, pour permettre une meilleure compréhension de nos élèves.

Exercice 8, M. Damien Aymeric en sa qualité d’ancien professeur des collèges a soumis à la commission cet exercice qui s’intéressera à Pythagore.

Exercice 9, Tablera sur un exercice de logique liant le calcul littéral à une identité remarquable.

 

La commission de mathématique avait arrêté le nombre d’exercices à 7 pour le brevet blanc 2014 de l’ASEE, mais un souci sur le décompte des points et pour une meilleure répartition, j’ai décidé d’ajouter les exercices 3 et 4.

 

L’animateur a proposé d’élaborer la correction, pour permettre la prolongation des débats. J’ai décidé de soumettre ce brevet blanc ainsi que sa correction à une vérification par des professeurs certifiés du public.

C.  Le socle commun de compétences

À 13 h 15 lors de la reprise de la commission une question a été posée sur le socle commun et j’ai demandé l’expertise de Franck Dubroca, qui depuis plusieurs années, se sert de Pronote pour le Socle. Il a montré à ses collègues comment créer, son propre tableau d’item par niveau. Les manipulations pour évaluer les items, comment faire le transfert dans Pronote. Il a également parlé de la validation qui ne peut être faite qu’en classe de troisième.

D.  La progression spiralée

Nous avons poursuivi sur l’ordre du jour, avec l’élaboration d’une progression spiralée en classe de sixième. Le débat a démontré qu’il était préférable de faire une progression pour le niveau de troisième et de poursuivre l’élaboration de manière descendante.

Le travail d’élaboration a abouti à la structure suivante pour la progression :

Domaines

Thèmes

Séquences

 

Le premier domaine est « Nombre et Calcul ». Le thème est à choisir en privilégiant des accroches qui sont proches de l’environnement et des centres d’intérêt de l’élève. L’ensemble des professeurs a établi quatre séquences.

(1)  Rappels            : Arithmétique

Fraction

Priorité des opérations (règle de calcul)

Écriture scientifique avec les puissances de 10

(2)   Statistique         : Feuille de calcul

Organisation des données

Calcul de fréquences de moyennes

(3)  Rappels             : Géométrie cercle circonscrit

Pythagore

Triangle rectangle

Thalès de quatrième avec la proportionnalité des longueurs et la proportionnalité des milieux

(4)  Unité – Conversion – Vitesse moyenne

 

Étant donné le manque de temps, l’animateur a demandé à chaque professeur présent de lui envoyer une proposition de progression spiralée avec la structure « Domaine – Thème – Séquences » pour qu’il puisse en faire une synthèse qu’il proposera à la prochaine commission.

E.   Questions diverses

Les professeurs ont émis le souhait que la commission 2015 ait d’autres thèmes que l’élaboration du brevet blanc de l’ASEE. J’accepte cette demande, mais il faut que les professeurs de mathématiques jouent le jeu et me fournissent le travail sur la progression spiralée de troisième. Elle sera ma base pour travailler et élaborer les exercices du prochain brevet.

 

L’animateur pédagogique de sciences – ASEE

Vanhalle Rémy

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Cette commission 2014 était animée par Maryline Wagino (Collège Havila, coordinatrice d’histoire-géographie) et s’est déroulée le vendredi 18 juillet 2014. Les enseignants présents à cette commission étaient les suivants : Glenda Cibone (remplaçante de Fabrice Toulec, collège Baganda), Kapia Wahmetu (Collège Do Néva), Maryline Wagino, Françoise Lawi (Collège Havila), Steeve Hmae (Lycée agricole Do Neva) Jacqueline Waia (Collège Taremen), Robett Naxue (Collège Hnaizianu).   Excusé : Collège Boaouva Kaleba.  Absent : collège Dö Mwà, lycée Do Kamo

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A. Brevet blanc ASEE 2014

L’animation secondaire de l’ASEE a formulé le souhait de faire passer les épreuves plus tôt (dates prévues : lundi 22 et mardi 23 septembre) puis d’échanger les copies pour les corrections ; le service pyschopédagogique  se chargeant de toute la logistique (récupérer les copies, faire les échanges, les récupérer et les renvoyer). Étant donné le retour tardif des copies dans les établissements, la commission propose de faire une correction regroupée à Nouméa avec des professeurs de tous les établissements ; les professeurs présents à la commission s’y engagent. La correction aurait lieu soit le vendredi 3 ou soit le vendredi 10 octobre (veille des vacances), dans les mêmes conditions qu’à la correction du diplôme national du brevet (DNB). Les échanges seraient profitables pour les enseignants débutants.

 Voici quelques remarques de cette commission :

  • L’avancée des programmes est variable selon les établissements suite à des progressions différentes et des retards. NB : Il sera impératif de finir les programmes pour une meilleure chance de réussite des élèves à l’examen.
  • Pour le Brevet blanc, il est convenu que les sujets porteront sur [contenu dévoilé après le brevet blanc].
  • L’an prochain, la commission se tiendra assez tôt après la rentrée et on cherchera à établir une progression commune et les stratégies pour boucler les programmes à tous les niveaux et obligatoirement en 3ème.
  • L’élaboration des sujets a été l’occasion d’échanger sur nos pratiques en classe et les types d’évaluations données. Les sujets seront en ligne après le Brevet blanc.

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B. Compétences en histoire, géographie et éducation civique

Un stage organisé par l’Inspecteur pédagogique régional (IPR) a eu lieu en mai 2014 et des fiches sont disponibles sur le site www.ac-noumea.nc ; consultez également d’autres sites académiques qui en proposent de très intéressantes de même que le site www.eduscol.fr avec en particulier les fiches du vade mecum .

  • Les repères
    Tout enseignant s’attache à faire acquérir pour chaque niveau et faire réviser ceux du/des niveau(x) précédent(s).Le travail en classe peut se faire sur une frise et un planisphère à compléter au cours de l’année en fonction de l’avancée des programmes ou au moment de révisions ou de corrections.En plus des exercices et évaluations habituels, on peut varier par des QCM, des devinettes… et donner du sens.
  • Les principaux verbes de consigne en Histoire-géorgaphie-éducation civique (HGEC)
    La maîtrise des consignes en HGEC est importante, l’élève doit comprendre ce qu’on lui demande pour donner la réponse attendue.On insiste sur la liste des 10 principales consignes.

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  • Le langage cartographique
    Les programmes indiquent les cartes de tous types et à toutes les échelleset les croquis à travailler; l’initiation dès la 6ème se poursuit par un approfondissement tant par la lecture que par la réalisation. Cette compétence est importante pour le brevet et le lycée :localiser, situer, discriminer-distinguer différents types d’espaces, organiser une légende, choisir les figurés…
    Les cartes et croquis sont à mémoriser pour permettre un raisonnement sur l’espace et petit à petit exercer un esprit critique mais aussi avoir une ouverture sur le monde.
  • Résumer une leçon par un schéma
    Les enseignants relèvent un problème récurrent de travail, d’apprentissage de leçons et de méthodologie. La plupart des manuels proposent en fin de chapitre un schéma qui résume les idées importantes, dates et notions. On peut travailler ainsi avec nos élèves.

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C. Développement construit au collège

On peut proposer une méthode à partir des 5 questions suivantes :

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Exemple pour la Première Guerre mondiale

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Ce travail commence dès la 6ème :

  • Les élèves rédigent quelques phrases puis progressivement, on augmente les exigences pour arriver à une vingtaine de lignes en 3ème.
  • Les élèves participent à la trace écrite de la leçon.
  • Pour les devoirs, il faut les habituer à travailler avec un brouillon, mettre les idées à partir des 5 W, les organiser … et se relire.

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D. Questions diverses

Les questions diverses ont porté sur :

•    L’histoire des Arts
•    Le concours du Petit Historien-Petit Géographe
•    Attention : c’est la dernière année pour passer le CAER interne avec la licence ; il faudra ensuite être titulaire du master 2. Pour tout renseignement, s’adresser à l’animation secondaire (malgouzou@gmail.com, r.vanhalle@asee.nc).

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Cette commission 2014 était animée par Michel Malgouzou (Animation de lettres, direction) et s’est déroulée le vendredi 6 juin 2014. Les enseignants présents à cette commission étaient les suivants : Claire Bafue (lycée agricole Do Néva), Maylis Oroffino (Collège Havila),  Philomène Caba (Collège Taremen), Jacqueline Wright (Collège Hnaizianu). Roseline Enoka (Collège Dö Mwà), Jade Hmae, Joachim Pebou-Poale (Collège Boaouva Kaleba), Monique Wadewe-Lamothe (Lycée Do Kamo). Excusées : Collège Eben Eza, Collège Baganda. Absent : collège Do Neva.

Christian-Karembeu-kanak

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A. Opération Lectures suivies – 2015

Nous devons absolument faire que nos élèves deviennent des élèves lecteurs afin d’améliorer l’axe concernant la maîtrise de la langue française qui fait partie de nombreux projets d’établissement dans les collèges et lycées de l’Alliance Scolaire (ASEE).

Devant la récurrence de nos problèmes budgétaires et l’évolution du pouvoir d’achat de nos parents d’élèves, l’animation secondaire de lettres de l’ASEE propose qu’une opération Lectures suivies soit menée dans nos établissements. Cette opération doit respecter les points suivants :

  • Achat des livres par nos parents d’élèves
    Nos parents d’élèves achèteront les livres proposés par l’animation de lettres. Cela permettra aux élèves de posséder des livres et de créer des embryons de bibliothèques personnelles. Si nous partons sur une base de trois livres par année de collège, un élève scolarisé aura acquis une douzaine de livres. Dans le cas d’une famille de trois enfants, cela fera 36 livres. Cela palliera l’absence de l’objet livre dans le foyer de nos enfants.
  • Une sélection unique pour tous les établissements
    Une sélection de trois livres par niveau sera proposée par l’animation de lettres. Cette sélection se fera en consultant les éditeurs de littérature jeunesse (voir lien http://oeildailleurs.blogspot.com/2012/06/annuaire-des-editeurs-jeunesse.html). Cela aboutira à une sélection de 12 livres pour le collège. Dans cette sélection, on intégrera dans la mesure du possible quatre livres de littérature jeunesse locaux, trois ou quatre classiques de la littérature jeunesse. Si le prix n’en est pas rédhibitoire, une ou deux bandes dessinées sera incluses dans cette sélection.
  • Planification rigoureuse
    Un calendrier précis sera adopté afin d’informer les parents concernant l’achat de ces trois livres. Bien sûr, comme les implications budgétaires sont importantes mais pas insurmontables, il faudra être très précis dans le rassemblement des fonds dans les différents établissements.

    • Sélection des 12 livres
    • Étude de faisabilité des commandes auprès des éditeurs (fret, prix négocié, disponibilité du stock)
    • Commande des 12 livres par établissement pour que les enseignants s’approprient les œuvres en les lisant avant les élèves
    • Récolte des fonds auprès des parents début 2014
    • Commandes des livres
    • Distribution et début d’exploitation en classe
    • Proposition de séquences communes durant la commission de français 2015

Voici les implications budgétaires concernant cette opération :

1. Commande des livres en métropole et sur le Territoire pour chaque collège : 10 000 francs

2. Récolte des fonds auprès des parents d’élèves : 2500 francs élèves
D’après les effectifs 2014, un même livre sera commandé en moyenne à 330 exemplaires, ce qui nous permettra de négocier nos tarifs à la baisse. La fourchette de 2500 francs étant une fourchette haute qui nous permettra de ne pas avoir de surprises financières. Nous proposons également un financement tripartite : 1500 francs de la part des parents d’élèves, 500 francs sur le budget de fonctionnement du collège et 500 francs de la part de l’association des parents d’élèves.

EtablissementEffectifs 2014ParentsCollègeAPETotal
Collège Baganda1672505008350083500417500
Collège Boaouva Kaleba1041560005200052000260000
Collège Dö Mwà751125003750037500187500
Collège Do Neva791185003950039500197500
Collège Eben Eza851275004250042500212500
Collège Havila386579000193000193000965000
Collège Hnaizianu1442160007200072000360000
Collège Taremen213319500106500106500532500
Total3132500

Bien sûr, cette opération devra se renouveler tous les ans pour que des effets sur le long terme  soient constatés. Il faudra également profiter de la présence de ces livres pour mettre en place des séquences communes ou des évaluations communes. Le succès de cette opération sera fonction de l’adhésion des enseignants de français qui auront validé la sélection des livres proposée par l’animation secondaire.

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B. Brevet blanc 2014 et 2015

Le brevet blanc 2014 a été conçu par l’animation de lettres. Le texte et la dictée ont été extraits du livre Christian Karembeu, un champion Kanak d’Anne Pitoiset et Claudine Wery. La relecture en commun a permis de modifier la formulation de certaines questions, de réduire le texte de la dictée et de rectifier le barème de notation.

Il avait été prévu qu’un échange de copies eût lieu pour cet exercice 2014, mais apparemment l’information pourtant communiquée au chef de service du secondaire fin 2013 (calendrier envoyé aux établissements à cette même période) n’a pas été transmise aux directeurs des collèges. Il est bon de rappeler que cet échange de copies a été proposé afin que les établissements plus modestes de l’ASEE puissent bénéficier de copies en provenance de collèges (Havila notamment) où l’équipe pédagogique est plus étoffée et plus importante. Cette action de solidarité pédagogique a bien été comprise par tous les participants de la commission. Pour éviter un dysfonctionnement de cette opération cette année, il a été décidé que l’échange des copies ne se fasse que l’année prochaine en avançant la date du brevet blanc. Il est clair que l’information doit absolument être claire et nette ; à cet effet, un courrier concernant l’échange de copies en 2015 sera envoyé rapidement aux collèges pour que les couacs de cette année ne se reproduisent plus. Pour 2014 –brevet organisé dans les établissements du lundi 22 au 26 septembre 2013, il sera demandé que deux rédactions par établissement soit communiquées par les établissements et que ces copies soient corrigées par tous les enseignants de français des classes de 3ème de l’ASEE ; cela permettra de comparer les méthodes de correction durant la commission de français 2015.

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C. Evaluations en ligne 5ème 2015

Comme prévu l’année dernière, le besoin d’une évaluation des élèves accueillis par les collèges de l’ASEE s’est fait ressentir. Depuis la disparition des évaluations communes de 6ème depuis 2013 (dernières évaluations en ligne de 6ème 2012 en ligne à l’adresse suivante : http://www.uep.nc/?page_id=2357), l’ASEE doit mettre en place une évaluation commune. Pour éviter la surcharge du travail relative à une évaluation papier (impression, distribution, collecte des résultats), il a été décidé qu’une évaluation en ligne serait créée. L’animation de lettres avec l’animation scientifique se charge de mettre en place un protocole de test tenant compte des critères suivants :

  • Les salles informatiques doivent être accessibles et fonctionnelles
  • Chaque élève doit pouvoir s’identifier de manière unique (système d’identifiant à mettre en place)
  • Les résultats doivent être traités de manière la plus automatique possible ; il est nécessaire cependant qu’une partie rédactionnelle soit effectuée par les élèves. Dans ce cas, c’est l’enseignant qui devra –toujours en ligne- saisir les critères de réussite de cet exercice.

Ce galop d’essai sera effectué soit fin 2014 soit à la fin du premier trimestre 2015. Le prototype de ce test en ligne servira de modèle pour toutes les évaluations communes à venir autant en français que dans les autres matières.

 

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D. Formations 2014 et 2015

Malgré les demandes répétées de l’animation secondaire (collectif du service psychopédagogique, réunions de direction, commissions formation, etc.), l’Alliance Scolaire n’a aucune visibilité sur le budget formation APEP de l’année 2014.

Pour rappel, l’animation secondaire a proposé deux formations majeures pour l’année 2014 :

  • L’accueil et la formation des jeunes enseignants de l’ASEE au cours d’une formation de quatre journées (cette formation se décomposerait en deux parties : deux jours concernant les compétences générales attendues d’un jeune enseignant, la présentation du système éducatif secondaire, la manipulation de Pronote, des astuces concernant la tenue de classe –discipline notamment avec intervention de CPE de l’enseignement public- et deux jours avec un professeur ressource de la matière enseignée qui permettra au nouvel enseignant de mettre en place sa progression annuelle, de découvrir les exigences des instructions officielles et de travailler sur une séquence type.
  • La préparation du dossier RAEP d’admissibilité du CAPES interne durant quatre jours au mois d’octobre encadrée par un enseignant certifié ou agrégé. Pour rappel, les 6 pages exigées correspondent à la deuxième partie du dossier RAEP. Dans cette partie le candidat développe plus particulièrement, à partir d’une analyse précise et parmi les situations d’éducation observées en collège ou en lycée, l’expérience qui lui paraît la plus significative dans sa contribution au fonctionnement de l’établissement scolaire, à sa collaboration avec les personnels enseignants et les autres personnels et à l’action éducative.

Pour nous, cet exercice de rédaction permet s’il n’aboutit pas à la réussite au concours à une action de formation continue excellente puisqu’elle permet de revenir sur ses pratiques pédagogiques. La formule de quatre jours pendant la première semaine d’une période de quinze jours de vacances scolaires correspond parfaitement à la disponibilité de nos enseignants ; les formations proposées par le vice-rectorat et malheureusement par la DDEC sur une formation commune ASEE-DDEC ne convient qu’à des enseignants basés sur Nouméa. La direction de l’ASEE n’a pas cependant réagi à la dépossession de cette formation par la DDEC alors qu’historiquement ces formations du CAPES interne avaient été mises en place par la commission d’histoire-géographie de l’ASEE (Nicolas Kurtovitch, Pierre Ngaiohni, Victor Ihage notamment).

Devant l’absence de visibilité budgétaire et les problèmes de coordination avec l’APEP, l’animation secondaire propose que l’ASEE sorte de l’APEP et gère seule son budget formation. Pour information, si nous dispositions de 0.7% de la masse salariale des enseignants du secondaire, l’ASEE disposerait d’une somme de 9 millions de francs XPF ; ce qui serait largement suffisant pour former ses enseignants en faisant appel à des formateurs locaux.

 

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